Durant les essais bébé, les relations sexuelles peuvent être moins spontanées, plus mécaniques, dans le but d’optimiser ses chances de concevoir. Et la libido n’est pas toujours à son comble à ce moment-là !
La baisse de libido peut être également, d’une manière générale affectée par la fatigue chronique, la peur de souffrir durant le rapport.
Il est important de savoir que le désir sexuel, comme tout le fonctionnement des organes génitaux, est un élément de “second plan” dans notre organisme.
Je m’explique : le corps se concentrera dans un premier temps sur tous les organes vitaux, indispensables au maintien de la survie de l’organisme (cerveau, cœur, poumons). Le corps se permettra alors de faire fonctionner correctement le système reproducteur qu’à condition que les organes vitaux soient en forme.
Tu l’auras compris, la libido dépend de votre bonne santé générale.
Qu’est ce que la libido ?
Il s’agit de l’envie sexuelle ou de participer à un acte sexuel. Le système sexuel peut être déclenché à n’importe quel moment par une pensée, une sensation, un élément extérieur. La sensation d’excitation est provoquée par l'afflux sanguin vers l’organe sexuel, enclenchant des manifestations physiques.
Alors, comment booster sa libido et retrouver l’envie de l’acte sexuelle ?
Le système hormonal et la libido
Nos hormones sexuelles pilotent notre libido. Au cours d’un cycle menstruel “normal” (c'est-à-dire sans dérèglements ou prise de conceptif hormonal), notre libido varie au gré des variations hormonales.
Au début du cycle, entre environ J-1 des règles et J-8, les hormones sexuelles (FSH, LH, œstrogènes et progestérones), se retrouvent à un niveau très bas. Cette période appelée “phase folliculaire”, appelle le corps à se mettre au repos entraînant généralement une libido relativement basse.
A l’approche de l’ovulation, entre J-10 et J-14, la libido peut augmenter au même rythme que les hormones sexuelles. Le corps est plutôt magique, puisqu’il nous pousse naturellement à procréer, en construisant du désir sexuel. C’est à cette période que nous sommes le plus fertile !
Puis, arrive la phase lutéale correspondant à la période de potentielle nidation en cas de fécondation. En cas d’absence de grossesse, la nature nous pousserait à “rejeter” notre conjoint (attention, ce mot est à prendre avec des pincettes … Je vous explique la théorie !). Selon Martie Haselton, l’absence de grossesse après plusieurs mois de relations inciteraient à penser à une incompatibilité génétique. Cela nous rendra alors irritable, trouvant à notre conjoint tous les défauts du monde !
Durant cette période, nous oscillons entre énergie et besoin de repli sur soi, et la libido suit ce rythme.
Le manque de libido peut être également dû à une multitude d’autres facteurs.
Voici quelques clefs pour booster son désir sexuel
- Êtes-vous anxieuse, stressée ? Lorsque les pensées nous envahissent, difficile de se laisser aller durant l’acte sexuel et dans le plaisir.
Concentrez-vous sur le moment présent, pour tenter d’échapper aux mauvaises pensées envahissantes. “Qu’est-ce que je ressens à ce moment-là ? Qu’est ce qui me fait du bien, me stimule ?”.
Il est également important de comprendre que le cortisol, l’hormone libérée lors d’un stress, peut affecter sur la durée la production d’hormones sexuelles.
Si vous vous sentez stressée quotidiennement, n’hésitez pas à vous faire accompagner.
- Communiquez : la communication est une des clefs !
Echangez sur vos inquiétudes, comme des douleurs durant les rapports (dyspareunie), votre rapport au corps, mais également sur ce que vous aimez. Vous pouvez communiquer verbalement ou en guidant physiquement votre partenaire.
Adaptez également la pratique sexuelle de manière à ce qu’elle ne provoque aucune douleur. Certaines positions, en fonction des endroits douloureux, permettront de profiter de l’acte en toute sérénité.
Connaissez-vous le slow sexe ? Cette pratique consiste à pratiquer un acte sexuel en douceur, de faire l’amour en conscience, dans la lenteur, et aide notamment à prévenir des douleurs liées à l’endométriose ou toutes autres maladies gynécologiques.
- Un déséquilibre hormonal : la prise de pilule ou d’un stérilet hormonal, peut notamment affecter le désir sexuel.
Contrairement au cycle naturel décrit précédemment, la prise d’hormones provoque une continuité hormonale sans variations, et notamment le fameux pic de l’ovulation. Je vous conseille alors d’user d’astuces naturelles !
Les astuces naturo :
- L’Ashwagandha, la plante multifonction ! Elle aide à augmenter l’énergie, à lutter contre le stress général. Sa prise est souvent préconisée sous gélules, hautement assimilables.
- Pratiquez une activité sportive. Sans excès pour éviter un épuisement et l’effet contraire sur la libido, l’exercice physique permet d’augmenter la circulation sanguine, de réduire le stress, et d’augmenter l’énergie et la bonne humeur. Un cocktail indispensable pour booster sa libido.
- L’huile essentielle de Rose de Damas ou d’Ylang-Ylang : déposez quelques gouttes sur les draps, ou diffusez-les dans la pièce. Ces huiles essentielles augmentent l’envie sexuelle et créent une ambiance sensuelle.
- Du côté de l’alimentation : on ne le dira jamais assez, mais notre assiette à une place primordial dans notre état de santé, et donc aussi sur notre libido.
La vitamine E booste les hormones sexuelles. On la retrouve majoritairement dans les bonnes huiles végétales BIO (olive, colza, noix, sésame, germe de blé, avocat…).
On mise également sur tous les aliments favorisant le flux sanguin dans le corps et dans les organes génitaux :
- Fruits, légumes, oléagineux.
Une médaille d’or pour l’ail, le poivre de Cayenne et le gingembre qui ont un effet particulier sur la libido.
- Favoriser un sommeil réparateur : la fatigue réduit les envies sexuelles et nous invite à nous concentrer sur le fonctionnement vital du corps.
Lorsque nous sommes fatigués, notre premier objectif est de tenter de récupérer du sommeil ! Je t’invite à lire très prochainement l’article sur le sommeil.
Et surtout, no panic. Il arrive fréquemment qu’une baisse de libido s’invite, ou même que nous ne sachions pas repérer nos envies.
L’importance réside dans la communication et dans la compréhension de cette dernière. Si cela vous inquiète et persiste, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel spécialisé comme un sexologue.
Prends bien soin de toi,
Clara